Patrice dans la voix des sports
Publié le 05 décembre 2011
Sports Métropole Lilloise . Diriger et jouer au foot ? Possible pour Patrice Desvignes, joueur-entraîneur lundi 05.12.2011, 05:20 - La Voix des Sports Depuis huit ans qu'il évolue à Ronchin, Patrice Desvignes est un homme heureux. Et cela se voit! | LE PASSIONNÉ DE LA SEMAINE | Chaque lundi, un anonyme nous confie son rapport au sport et son regard sur sa pratique. Cette semaine, le Ronchinois Patrice Desvignes , 43 ans, joueur-entraîneur de football, se prête au jeu. - Patrice, parlez-nous de votre parcours sportif « Comme beaucoup, je jouais au foot lorsque j'étais plus jeune, mais j'ai arrêté pendant un long moment. Il y a huit ans, je suis revenu à Ronchin, un dimanche matin, voir un match de l'équipe C qui venait juste d'être créée. Le coach recrutait, il est venu me voir pour savoir si j'étais intéressé. J'ai commencé comme ça, en simple joueur. » - Comment êtes-vous devenu entraîneur ? « Il y a quatre ans, le coach m'a demandé si je voulais l'aider à diriger l'équipe. Lui gérait les entraînements, et je m'occupais de la partie administrative. Malheureusement, il nous a quittés il y a deux ans et demi. À ce moment, j'ai décidé de garder le groupe, et depuis, on suit notre petit bout de chemin. » - Concrètement, quelles qualités faut-il pour être joueur-entraîneur ? « Diriger et jouer en même temps, c'est vraiment pas évident. Il faut savoir laisser sa place aux autres. Donc j'ai décidé de faire un match de temps en temps, voire d'être remplaçant. Mais j'essaie surtout de faire jouer l'équipe avant moi. Avec le capitaine, on se partage l'entraînement une fois sur deux, mais je suis là tous les dimanches. Et les joueurs n'ont pas de pression parce que je joue avec eux. Quand je suis hors du terrain, je gère l'équipe. Quand j'entre sur la pelouse, c'est le capitaine qui prend le relais. Dans ces cas-là, je m'efface pour ne pas interférer. » - Et l'avenir, vous le voyez comment ? « Cela fait deux ans que je dis que j'aimerais arrêter, pour pouvoir profiter de ma famille le dimanche matin. Mais j'aime toujours autant ce que je fais, donc je continuerai tant que mes jambes tiennent. Et puis pour l'équipe, bien sûr ! » • J. G. PHOTO « LA VOIX »